“Pour être,
ne pas chercher à paraître.”

“Pour être” le nouveau-né devient.

Les années passant, l’enfant devient le reflet de ses parents.

Adolescent, il prend sa place à travers les yeux des autres, son regard devient son miroir.

Adulte, il peut redevenir cet être neuf mais avec un bagage bien rempli où se côtoient pêle-mêle : influence, trahison, égoïsme, lucidité, honnêteté, amour, bienveillance.

Comme un fruit qui atteint sa maturité, il peut basculer dans la facilité qu’il va croquer à pleines dents jusqu’au trognon ou dans la complexité des expériences vécues en le contemplant puis en goûtant la multitude de saveurs du sucré à l’amertume en passant par l’acidité.

Mais ce n’est pas aussi simple, le monde observe, décortique et rend son jugement.

Vais-je m’adapter à ces regards pour devenir à mon tour regardant ou laisser sur le bas côté de la route ces sacs pesants et encombrants de superficialité pour devenir regardé. 

Vais-je vouloir me détacher de ce confort, de ce “m’as-tu vu” désiré et agréable.

Vais-je renoncer à ce petit bonheur même si au plus profond de mon être,  je sais qu’il est éphémère et volatile.

OUI si j’ai la force de rentrer en permanence dans un conflit intérieur pour ne pas trouver grâce à ce monde en délire.

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