Visages cachés
« Convoquer la photographie et l’abstraction, cela va a contrario du sens commun », indique de manière volontairement provocatrice, Véronique Souben, Directrice du Frac Normandie Rouen, à l’entrée du Centre Photographique d’Ile-de-France, dans le cadre du projet « la photographie à l’épreuve de l’abstraction ». Selon elle, ce sujet tiendrait même de la terra incognita dans le monde des expositions de photographie contemporaine.
Selon le site ArtsHebdoMédias (site d’information dédié à l’art contemporain), « en art, l’abstraction procède d’un langage visuel affranchi de la reproduction du monde extérieur. Son univers puise dans un répertoire de formes, de jeux de lumière et de couleurs mais se passe des objets qui occupent d’ordinaire notre champ de vision.
À l’inverse, l’image photographique – du moins dans son sens courant – consiste à fixer durablement l’apparence des objets par l’action mécanique de la lumière sur une surface sensible. »
(Source : https://www.artshebdomedias.com/article/photographie-abstraction-lequation-a-plusieurs-inconnues/)
Mon travail photographique, dans la démarche « repères perdus » qui est la mienne depuis des années, relève, en partie, de ce défi de concilier photographie et abstraction. Par des images mi abstraites-mi réalistes qui ne sont pas des représentations de la réalité visible, je tente de révéler une réalité cachée et éphémère dans les objets les plus anodins de notre quotidien. On pourrait parler d’une sorte de « réalisme fantomatique ou parallèle ».
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